Le Cadeau De Mariage 10 : LUnion Sacrée.
Lunion sacrée.
Dans le bar règne un silence quasi religieux. Les deux fiancés nus, se tiennent amoureusement par la main. Ils font face aux personnes tapies dans lombre.
Un rideau noir sécarte lentement, découvre un lit perché sur des pieds de bois et recouvert dun tissu de velours rouge sang. La tête et le pied de lit sont en fer forgé et dessinent des volutes arabesques.
A ses quatre coins, quatre candélabres diffusent une douce lumière. La mise en scène est évidente et sert à intimider les jeunes gens.
-Agnès, Antoine, vous allez vous unir sur cet hôtel dressé en lhonneur de votre amour. Vous allez devant nous, vous offrir vos virginités. Allez, faites comme vous en avez envie. Oubliez-nous.
Facile à dire pensent les deux tourtereaux. A cet instant chacun est habité dun trouble qui révèle lambiguïté du moment. Ils sont tous les deux envahis dune envie pure de sunir et en même temps ils subissent la force érotique due à la présence des voyeurs, des pervers. Pulsion, passion, ils ne savent pas ou plus faire la part des deux choses. Antoine ressent une forte excitation dexhiber Agnès, qui elle est excitée dêtre lobjet des attentions perverses de ceux quelle ressent comme des prédateurs. Se donner à Antoine ou sabandonner à la fornication en libérant sa sexualité débridée ?
Prendre Agnès, lui donner leur ou loffrir en pâture à ces vieux assoiffés de jeunesse ?
Ils se regardent un instant et le choix est vite établi. Cest Agnès, toujours plus décisionnaire qui prend Antoine par la main et le conduit vers le lit. Toujours en le regardant, elle monte avec des gestes lents et gracieux sur le lit et sallonge sur le dos. Elle attire Antoine vers elle qui monte à son tour. Le jeune homme a une érection fabuleuse. Son gland est tout humide de sécrétions séminales. Les deux amoureux ne se quittent pas des yeux. Seul lamour guide leur désir en cet instant.
Elle linvite à sallonger sur elle et dans un geste doffrande lui ouvre lentrée de son antre en écartant largement ses jambes.
Le moment est extraordinaire de sensualité. Les pervers matent, silencieux. Seul le beau-père a la respiration rapide et bruyante qui laisse à penser quil est excité par le spectacle.
En appui sur ses mains, Antoine plante ses yeux dans le regard dAgnès. Leurs visages ne sont séparés que de quelques centimètres. Ils veulent jouir tous les deux du bonheur de linstant présent. Autour, tout a disparu, illustrant ladage que les amoureux sont seuls au monde.
Cest Agnès qui prend encore linitiative. Elle glisse une main entre leurs deux corps et se saisit dune main légèrement tremblante du membre dur comme du bois dAntoine pour le glisser entre ses cuisses, devant son sexe béant, impatient de recevoir le sexe de lhomme. Tous les deux ne se quittent pas du regard. Le gland est à la porte de lhymen. Il nose pas savancer. Dans un souffle, Agnès lencourage.
- Vient mon amour !
Alors dun coup de rein volontaire, Antoine perfore la mince cloison et pénètre en conquérant dans lantre de sa bien aimée. Agnès pousse un léger cri que lon suppose de douleur. Le jeune homme reste planté un instant, effrayé à lidée quil ait pu lui faire mal. Mais très vite le visage dAgnès sillumine. Elle a compris que maintenant elle appartient entièrement à cette bite qui vient de la pénétrer pour la toute première fois. Pour toujours elle sera à lui. Quoi quil advienne. Elle lui crie, lui murmure de venir en elle et de la féconder.
Antoine se laisse alors aller à ce que son instinct de mâle reproducteur lui dicte. Il ressort un moment, évite de regarder sa bite craignant la vue de la goutte de sang probable de lhymen blessé et dun coup il senfonce à nouveau dans le vagin accueillant. Sans plus réfléchir il entreprend des va et viens rapides qui le conduisent rapidement à léjaculation.
Elle sait maintenant, femme amoureuse, quelle vient dêtre ée et quun naîtra de cette union. Son plaisir elle la ressentis dans son cur, plaisir uniquement cérébral. Celui dAntoine est parti de son bas-ventre, et cest dans le regard dAgnès quil a puisé une grande partir de sa jouissance juste avant son explosion dans son vagin.
Tendrement, sa femme maintenant, lui caresse les cheveux, doucement affectueusement pour lui signifier sa reconnaissance. Elle sanglote doucement de bonheur. Mais Antoine, une fois ses esprits recouvrés, se sent honteux. Elle lui sourit il lui répond par un sourire désolé davoir jouit seul emporté par son corps quil na pu maîtriser
Il a bien compris quAgnès avait été abandonnée dans cet accouplement et quelle navait pas vécu cette jouissance quil lui devait. Il sent encore que son sexe est toujours droit, dur dans le sexe brûlant dAgnès. Il cache sa tête dans le cou au dessous de lui et lentement il reprend un va et vient quil destine au plaisir de sa compagne. Petit à petit, la respiration dAgnès saccélère et devient plus forte. Des petits gémissements séchappent dentre ses lèvres. Elle dodeline de sa tête et lentement elle se laisse emporter par le plaisir. Antoine a compris, il prend son temps et il calque ses mouvements à la respiration de sa bien aimée. Il accélère, Agnès pousse des gémissements annonciateurs de son plaisir, de sa jouissance.
Ils sont seuls. Elle le garde en elle jusquà quil ressorte de lui même, rabougri, tout mou et tout petit.
Elle se rend compte de la quantité de sperme qui séchappe de son sexe béant.
Létreinte a été brève mais intense. La première jouissance a été intellectuelle. La seconde est partie cette fois de son ventre pour la submerger entièrement. Elle est persuadée davoir perdu connaissance un instant tant le plaisir a été intense. Elle sait désormais quelle vient de lui donner son ventre pour construire leur éternité. Agnès réalise quelle est amoureuse dans une autre dimension maintenant quelle sest donnée à Antoine.
Et, femme amoureuse, elle comprend que cette jouissance tirée de cet accouplement est celle de la vraie vie. Rien de comparable à ses pulsions initiées par le messager sous son emprise. Elle réalise également quelle se sent étrangère à cette personne qui sest abandonnée au stupre et à ses pulsions dégradantes. Elle sait quelle ne désire plus replonger dans cet enfer, même si elle sait combien son plaisir a été intense quand elle percevait les regards et les désirs des autres hommes sur elle. Mais lentement, allongée sous son « Toine », les yeux fermés elle rêve dune vie douce et comblée. Antoine aussi est convaincu que ce quils viennent de vivre est dune valeur plus riche pour eux deux.
En réalité, ils se sentent seuls et seuls ils sont bercés par cette étreinte si romantique qui les a extrait du monde réel.
- Vous avez été magnifiques !
Cette voix ! Ils lavaient oubliée. La tension amoureuse retombe. En un éclair, ils se retrouvent dans ce qui leur paraît maintenant comme lenfer de la luxure guidée par lemprise de cet homme envoyé pour les récompenser dun cadeau de mariage exceptionnel.
Mais Agnès refuse cette condition avec son Antoine. Elle le veut seul par amour et non sous les pulsions perverses initiées par le messager. Tant pis pour la petite maison.
Les deux amoureux se séparent et sassoient sur le lit, enlacés. Ils son beaux. Ils découvrent que les hommes masqués ont sorti leurs bites et se branlent lentement. Un seul bande dur. Les deux autres exhibent des sexe ridicules et rétractés dans leurs prépuces. Le beau-père se tient bien, contrairement à son ami qui a le pantalon baissé sur ses chevilles. Apparemment il a apprécié le spectacle à en croire le foutre qui macule son vêtement et le sol devant lui.
- Maintenant vous devez terminer votre parcours initiatique pour jouir de ce présent promis par lami des parents dAntoine. Mes complices ici présents vont en être les acteurs, mais avant cest le beau-père qui doit vous introniser.
Quand Agnès voit le beau-père dAntoine se lever et savancer vers eux, elle a envie de crier. Elle veut refuser ne plus se soumettre encore moins à cet homme qui la répugne. Ses pulsions ne la commande plus. Elle se sent libre depuis cet accouplement avec Antoine. Elle a la force de refuser et elle est sur le point de lexprimer alors que cet homme a lintention de la prendre, vouloir jouir en elle et mélanger sa semence à celle dAntoine Et peut-être pourrait-il la féconder et devenir le père de leur . Cette idée la rend folle de panique.
Pourra-t-elle trouver le courage de refuser, de senfuir, de renoncer à ses pulsions. Elle veut aussi se libérer de lemprise du messager et retrouver la pureté des sentiments qui les liaient Antoine et elle.
Alors cest vers lui quelle se tourne, cherchant son soutien. Mais ce quelle lit dans le regard dAntoine lui glace le sang. Ses yeux brillent comme lorsquil est sous lemprise de ses fantasmes. Fantasmes de la livrer et dassister à sa débauche. Elle veut lui dire quelle ne veut plus de ça.
Doucement il se tourne vers elle, lui prend à son tour le visage entre ses mains et avec une infinie tendresse dans la voix, il lui murmure de se laisser faire, de sabandonner et quil désire son bonheur plus que tout. Elle sent les sanglots envahir sa gorge. Elle est incapable darticuler le moindre mot. Alors vaincue elle capitule pour le seul plaisir de son amoureux.
(à suivre)
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